Acrostiche
Stavros évite d’un écart les fientes de pigeons qui tapissent le trottoir sous les bordures des balcons. Athènes, sale, en grève est remplie de poubelle depuis la crise, regorge de ces bestioles qui vivent de déchets. Pourtant, Athènes lui colle à la peau. Il aime sa ville foisonnante, bouillonnante, décalée, et son ambivalence mâtinée d’attirance et de rejet, de curiosité et de regrets.
Sofia Mavroudis, Stavros
Publié le 29 février 2020